Venise du Nord, c’est ainsi qu’on appelle la ville de Bruges en Belgique. Non pour son climat mais bien pour les canaux !
Le vie à Bruges se concentre sur la Grand-Place que bordent des maisons à pignons à redans, anciens sièges des corporations, et des halles dominées par le beffroi.
Au centre, la statue de Pieter de Coninck et Jan Breydel évoque les héros de la révolte de 1302. Année durant laquelle les clauwaerts dirigés par Pieter de Coninck massacrent la garnison française. Ce sont les matines brugeoises, soulèvement qui s’étendra à la Flandre.
Le beffroi et les halles forment un belle ensemble de briques patinées. Le beffroi est le plus imposant de Belgique. La tour massive date du 13ème siècle, mais les tours d’angles ont été ajoutées au 14ème, et le dernier étage octogonal à la fin du 15ème siècle.
Au dessus du porche d’entrée, quelques statues encadrent le balcon qui était destiné aux proclamations des lois.
La place du Bourg tient son nom du château (Burg) édifié là auparavant. Lors de fouilles des vestiges de l’enceinte du 9ème siècle furent mis au jour. Trois des principaux monuments de Bourges bordent cette place : à droite, la basilique du Saint-Sang, l’hôtel de ville gothique, l’ancien greffe civil.

La façade Renaissance de l’ancien greffe montre des lignes harmonieuses et arbore trois gracieux pignons à volutes.
Bruges est bien sûr célèbre pour ses canaux qui s’offrent aux promeneurs (selon l’averse).
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Ci-dessus, la tour de l’église Notre-Dame en brique s’élance à 122 mètres de haut.
Depuis le pont St-Boniface (en dos d’âne), la vue d’étend sur un autre canal et sur le chevet de l’église.
A l’intérieur de l’église Notre-Dame, une statue de marbre blanc de Michel-Ange représente La Vierge et l’Enfant.
Le chœur renferme les mausolées de Charles le Téméraire et de sa fille Marie de Bourgogne. Morte à 25 ans, son tombeau gothique a été dessiné en 1498 par Jan Borman, le gisant est remarquable avec son visage juvénile, son cou gracile, ses mains longues et fines ; le soubassement est orné des armoiries de ses ascendants.
Au maître autel est présenté le Triptyque de la Passion de B. Van Orley.
Bruges abrite des musées aux riches collections. Le palais gothique de Gruunthuse, aujourd’hui musée, était à l’origine la maison où était levé le droit de « grute ». La grute était un mélange de fleurs et plantes séchées que l’on ajoutait à l’orge et qui servait au brassage de le bière. La vaste demeure du 15ème siècle est construite en briques d’une chaude tonalité.
Toujours dans le centre, la Cathédrale Saint-Sauveur vous surprendra pas son caractère imposant. De style roman, la tour de 99 mètres de haut s’élève au dessus de l’édifice qui depuis le 10ème siècle a subi de nombreux incendies et reconstructions jusqu’au 16ème sicèle et 19ème pour la tour.
L’heure de goûter vous invitera très probablement à déguster une gaufre à peine sortie du… moule à gaufres !
Le Béguinage fut fondé en 1245 par Marguerite de Constantinople, comtesse de Flandre. C’est un enclos paisible, s’ouvrant près du canal autour d’un vaste rectangle vert planté de grands arbres sur fond des maisons blanches des béguines. Les bénédictines les ont remplacées ensuite.
Enfin, sur le chemin vers la gare pour Bruxelles, la balade le long du lac d’amour, autrefois débarcadère des barges qui faisaient la liaison Bruges-Gand, termine agréablement cette escapade à Bruges, la Venise du Nord…
Merci pour votre visite et à bientôt.
Merci 🙂 Ce beau reportage me fait revivre un voyage que j’ai beaucoup aimé 🙂
amicalement 🙂
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Merci pour votre visite ! 🙂
Bon weekend
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Instructif et très beau. Ca donne envie d’y aller.
Bravo
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