De retour en Pays Basque où je vous emmène aujourd’hui à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées Atlantiques, 64).
La «Grande Plage» en plein cœur de ville est une baie merveilleuse, sorte de « mini concha » de sable fin. Ce sable doré me rappelle celui de San-Sebastian en Espagne !
La Baie de Socoa s’ouvre devant nous. C’est la seule rade abritée entre Arcachon et l’Espagne.
Face à l’Océan, la ville dotée d’une baie superbe était prédestinée à être gagnée par le tourbillon mondain né à Biarritz dans les années 1850. Les villas balnéaires poussèrent aux côtés des maisons basques aux bois peints, des grosses demeures d’armateurs et des palais du 17e s.
Il se dégage aujourd’hui de cet heureux mélange de styles une exquise douceur de vivre que l’on savoure en farniente sur la Grande Plage ou en balades dans le petit port de pêche.
Le temps des baleines est fini, mais le port reste important pour la sardine, le thon et l’anchois. C’est un vrai port de carte postale avec ses bateaux peints de couleurs vives, ses filets amoncelés, son odeur de saumure et un délicieux concert cristallin joué par le ponton sur pilotis, qui roule avec la marée.

On pêchait au XVe la morue et on partait chasser la baleine vers les bancs de Terre Neuve. Aujourd’hui, on y pêche l’anchois, le thon et le merlu. Une véritable économie pour le Pays Basque, avec des mareyeurs actifs et des chalutiers de haute mer réguliers.
Environ 10 000 tonnes de poissons d’une centaine d’espèces différentes sont débarquées et commercialisées à la criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure tous les ans ce qui place cette criée au 6ème rang en valeur sur 36 en France.
Pour poursuivre votre escapade en Pays Basque, depuis Saint-Jean-de-Luz vous pouvez vous rendre à Cambo-les-bains ou à Espelette !
Très beau et intéressant. Il manque l’odeur…
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